Le Jeu du Cadex

Tout ce qui n'est pas ailleurs et ici ?

extrait d'une petite interview

Je m'appelle Isolino (Iso pour ceux qui me connaissent) et je suis un scriiipteur...
Bon, ça ne vous avance pas trop ?
depuis le berceau (ou presque) je suis fan de fantastique (littérature, BD, cinéma et TV). Ce genre d'influence, à haute dose ça fini par marquer : je suis tombé dans les jeux de rôle et la musique métal (et encore si ce n'était que ça).
Que de loisirs de djeuns et d'ados ? Oui et alors ? ça conserve, ça permet d'avoir l'esprit jeune (les boutons en moins, c'est cool).
Mes sources d'inspiration littéraires : HP Lovecraft, Robert E. Howard, Philip José Farmer, Jack Vance, et tous les autres (ils sont trop nombreux).
Mes sources d'inspiration cinématographiques (qui finalement dérivent des première) : Dracula, Willow, Legend, Dark Crystal, Conan le Barbare, The Crow, Dark City, Cabal...
Pour la musique c'est très varié : disons que j'écris souvent en écoutant System Of a Down pour les scènes d'action, et Enya pour les écrits plus oniriques.

Pourquoi le Jeu du Cadex ? C'est simplement un dérivé du Jeu du Cadavre Exquis des dadaïstes.
Voici la définition qu'en donne le Dictionnaire abrégé du surréalisme : « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes.»

L'exemple devenu classique, qui a donné son nom au jeu, tient dans la première phrase obtenue de cette manière : « Le cadavre - exquis - boira - le vin - nouveau ».

L'ordre syntaxique: nom-adjectif-verbe-COD-adjectif doit être respecté pour que la phrase soit grammaticalement correcte.

Il fut inventé dans la maison du 54 rue du Château où habitaient Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy. Il n'était au départ qu'une activité ludique, selon André Breton : « Bien que, par mesure de défense, parfois, cette activité ait été dite, par nous, "expérimentale", nous y cherchions avant tout le divertissement. Ce que nous avons pu y découvrir d'enrichissant sous le rapport de la connaissance n'est venu qu'ensuite. » (Médium n° 2, 1954)

Mais voilà, nous n'avons pas voulu garder la règle de base.
De la phrase au long texte il n'y a qu'un pas, et de là découle des écrits collaboratifs à plusieurs mains.
Nous avons essayer de nous éloigner du suréalisme pour approcher au plus pré du fantastique. L'écriture à plusieurs mains en restant "réaliste", avec une unité de style et une cohérence de l'histoire. L'apport du jeu original ce sont ces rebondissements et les chutes toujours surprenantes des textes.

Cela valait la peine d'en faire un blog non ?

 


06/01/2008
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